Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, ce n’est pas de calcium dont nous avons le plus besoin, mais de magnésium, un oligo-élément essentiel qui a disparu de notre alimentation en raison du raffinage des céréales d’une part, mais aussi et surtout des méfaits de l’agriculture intensive.
D’autre raisons peuvent être invoquées pour la carence alimentaire en magnésium : le raffinage du sel lui fait perdre une grande quantité de magnésium, les conservateurs utilisés dans l’industrie alimentaire, mais aussi la consommation d’alcool. Nos besoins quotidiens en magnésium sont de 350 à 480 mg/jour - 400 mg/jour pour les femmes enceintes.
Au 19è siècle, alors que notre alimentation était plus équilibrée et pas encore dévitalisée par l’agriculture industrielle, la carence en magnésium n’existait pas. Il suffisait de manger 500gr de pain complet au levain qui amenait quotidiennement l’apport nécessaire. Le pain que nous mangeons aujourd’hui n’en apporte que des quantités infimes. Le magnésium n’est pas un médicament, c’est un aliment absolument nécessaire puisque sont absence totale est incompatible avec la vie. Il est nécessaire à tous les processus biochimiques de votre organisme, au métabolisme, à la synthèse des acides nucléiques et des protéines, et à la majorité des fonctions de notre organisme, comme la reproduction cellulaire, la production d’énergie, la transmission des influx nerveux. Dans ce dernier cas, le magnésium profondément lié au calcium puisqu’il assure sa fixation, est l’un des principaux aliments de la cellule nerveuse ; dans tous les troubles du système nerveux (nervosité, dépression, insomnie, anxiété...) on constate la carence de magnésium.
La Fonction respiratoire
Pour respirer, il faut des muscles. Le diaphragme est le muscle le plus important de la fonction respiratoire.
Dans une respiration libérée, le diaphragme s’abaisse à l’inspiration et monte à l’expiration.
Il assure une respiration ample et abdominale.
Dans les respirations superficielles, irrégulières, arythmiques, le diaphragme est souvent bloqué. Des tensions musculaires contrarient la liberté du souffle, ce qui impose à l’individu un surcroît d’effort.
En lui redonnant sa mobilité, on accroît la ventilation pulmonaire, on masse le plexus solaire, on tonifie la région abdominale.